Il m’arrive dans mes toiles d’utiliser de la pâte à papier.

Autrefois, je la fabriquais moi-même avec des journaux coupés en menus morceaux et trempés dans un seau d’eau.

Ces morceaux de papier finissent par se transformer en pâte. Parfois l’odeur dégagée n’est pas très agréable.

Il faut essorer la bouillie au travers d’un tamis pour obtenir une pâte à papier. Il faut attendre que toute l’eau soit égouttée.

La pâte obtenue est de consistance souple et se travaille très bien.

Cette pâte à papier peut être utilisée de plusieurs façons.

On peut y rajouter de la colle à papier peint environ 1/3 du volume de pâte utilisée.

On peut aussi lui adjoindre de la colle de farine faite avec de la farine blanche et de l’eau, chauffée à feu doux jusqu’à obtention d’une consistance de « béchamel ». Cette colle peut se conserver quelques temps, on peut pour éviter la prolifération de champignon la supplémenter avec quelques gouttes d’essence de Mirbane qui a une agréable odeur d’amandes amères. Elle devient transparente en séchant. La quantité de colle est aussi d’environ 1/3 du volume de pâte.

On peut stocker cette pâte en la laissant sécher. Elle forme une sorte de poudre irrégulière que l’on peut humidifier à nouveau avant une nouvelle utilisation. On ne peut stocker que la pâte à paier vierge de toute colle.

Actuellement, il existe de la pâte à papier déjà conditionnée en flocons bien pratiques car ils évitent les premières étapes. Il suffit de les conserver dans un endroit sec.

Pour donner du volumes sur mes toiles, je les humidifie et les mélanges avec du Binder ou du Powertex très utile aussi pour « raidir » un tissu et lui donner une forme qui prendra au séchage comme dans cette toile.

Fantômes - Camaieu

Fantômes

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